Baromètre crowdfunding immobilier : état des lieux du marché en 2024
11/12/24
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Investir dans le crowdfunding immobilier permet de soutenir des projets concrets tout en générant des rendements intéressants. Toutefois, ce marché évolue et demande une bonne compréhension de ses opportunités et risques. Ce baromètre fait le point sur 2024 et vous guide pour investir en toute sérénité en 2025.
D’après le baromètre établi par Mazars et Finance Participative France, la collecte du financement participatif immobilier a chuté de 25 % au premier semestre 2024 atteignant 830 millions d’euros, contre 1,1 milliard d’euros en 2023. Cette baisse s’explique notamment par :
Cependant, pour compenser cette baisse de collecte, les plateformes ont augmenté les rendements proposés. Le taux de rendement interne (TRI) moyen s’élève désormais à 10,9 %, contre 10,3 % en 2023 et 9,4 % en 2022.
L’immobilier reste dominant dans le financement participatif, représentant 55 % de la collecte totale au premier semestre 2024. Parmi les projets immobiliers financés :
Les projets proposés par les marchands de biens dominent toujours le marché avec 61 % des financements, suivis par la promotion immobilière (29 %) et les premières opérations d’immobilier fractionné (2 %), qui ouvrent de nouvelles opportunités.
Avec un TRI moyen de 10,9 %, le crowdfunding immobilier continue d’être l’un des placements immobiliers les plus performants. En outre, les durées d’investissement, comprises entre 12 et 36 mois, offrent une souplesse qui attire autant les investisseurs novices que les expérimentés.
Ces résultats reposent sur une sélection rigoureuse des projets et des garanties solides comme les hypothèques, qui sécurisent les investissements. En combinant des rendements élevés et des durées d’investissement courtes, le financement participatif immobilier constitue une solution efficace pour concilier performance et flexibilité tout en diversifiant ses placements.
En 2024, les retards de remboursement dans le financement participatif immobilier ont connu une hausse notable, avec 15 à 20 % des projets affichant des retards de plus de 6 mois, et 8 à 10 % des retards inférieurs à 6 mois. Ces chiffres témoignent des défis croissants rencontrés par les promoteurs immobiliers, souvent confrontés à des délais administratifs et des difficultés d’approvisionnement.
Un retard de remboursement ne signifie pas nécessairement une perte définitive pour l’investisseur. Dans la majorité des cas, les projets poursuivent leur cours et le capital investi reste bloqué plus longtemps, mais continue de générer des intérêts pendant cette période. Ce phénomène met cependant en lumière l’importance de bien gérer ses attentes en matière de liquidité lors d’un investissement dans le crowdfunding immobilier.
Lorsque les retards deviennent trop importants, certains projets peuvent entrer en procédure collective, ce qui a concerné 4 à 6 % des projets en 2024. Cette démarche légale intervient lorsqu’un promoteur rencontre de graves difficultés financières et vise à réorganiser son activité ou à liquider ses actifs. Dans ces cas, le remboursement du capital et des intérêts devient incertain, dépendant des garanties mises en place et de l’issue de la procédure.
Le taux de défaut, qui représente les pertes définitives, est passé de 0 à 2 % en 2023 à 2 à 4 % au premier semestre 2024, principalement en raison des pressions économiques sur les promoteurs, comme la hausse des coûts et les retards administratifs. Bien que modérée, cette augmentation met en lumière l’importance pour les investisseurs de diversifier leurs placements afin de limiter l’impact potentiel sur leur portefeuille.
Depuis 2021, le règlement européen sur le financement participatif impose aux plateformes :
Ces mesures renforcent la transparence et la confiance des investisseurs tout en professionnalisant le marché.
Grâce à un processus 100 % en ligne, les plateformes rendent l’investissement fluide et intuitif :
Bien que le crowdfunding immobilier offre des opportunités intéressantes, il est primordial d’évaluer les risques :
Le crowdfunding immobilier devrait continuer à se diversifier en 2025, avec une montée en puissance des projets de rénovation énergétique, des solutions d’immobilier fractionné et un intérêt croissant pour les actifs commerciaux et logistiques. Toutefois, le marché reste confronté à des défis, notamment les retards de remboursement et les défaillances.
Dans ce contexte, les investisseurs devront faire preuve de sélectivité en choisissant des plateformes transparentes et rigoureuses, tout en diversifiant leurs placements pour atténuer les risques. Malgré ces pressions, le crowdfunding immobilier demeure une solution attractive pour diversifier son portefeuille, générer des rendements compétitifs et contribuer à des projets à fort impact.
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Facteurs de risques
Koregraf recommande aux épargnants d’appliquer des règles de vigilance avant tout investissement. L’investissement dans des projets immobiliers comporte des risques de perte totale ou partielle du capital investi, d’illiquidité et risque opérationnel du projet pouvant entraîner une rentabilité moindre que prévue. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
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